Invisibles mais présents, mineur·es mais majeurs dans la lutte.
L’Aube Rouge est un collectif de jeunes engagé·es contre les guerres, les empires et les injustices. Collégien·nes, lycéen·nes, étudiant·es, travailleur·euses, nous refusons le silence et l’indifférence.
Notre lutte est pacifique, mais notre détermination est totale. Nous ne sommes pas un parti. Nous sommes une voix, un souffle, une présence. Partout où la justice est piétinée.
1. Nous refusons toute forme de domination : coloniale, impérialiste, raciste, patriarcale ou capitaliste.
2. Nous défendons la paix, la justice, la dignité, et la vérité.
3. Nous sommes autonomes, horizontaux, sans chefs mais avec une ligne claire : contre les puissants, pour les peuples.
4. Nous ne cédons ni à la haine, ni à la peur, ni au silence.
5. Nous agissons partout où l'injustice frappe. Paris, Marseille, Lyon, Lille… toute la France.
Pendant qu’on nous parle d’un avenir à construire, d’autres détruisent celui des peuples. Depuis des décennies, les États-Unis s’ingèrent dans les affaires du Moyen-Orient : Irak, Afghanistan, Syrie… Et aujourd’hui, c’est l’Iran qui est menacé.
Les guerres américaines n’ont jamais été des guerres de justice. Ce sont des guerres d’intérêts. Chaque missile, chaque drone, c’est une famille détruite. Et notre gouvernement ? Silencieux. Complice.
Nous disons STOP.
Depuis des mois, des enfants, des familles, des hôpitaux, des écoles sont détruits. Pendant que des gouvernements financent les armes, nous, la jeunesse, refusons de rester muets.
Nous réclamons : un cessez-le-feu immédiat, la fin de l’occupation coloniale, la reconnaissance des droits du peuple palestinien.
Pas de paix sans la Palestine.
Le 7 octobre, des civils sont massacrés. Nous condamnons cet acte. Mais depuis, Gaza est écrasée sous les bombes. Ce n’est pas de la défense, c’est une punition collective.
Nous refusons de choisir entre deux violences. Nous choisissons la paix, la justice, l’égalité. Oui à la fin de l’apartheid.
Ni Poutine, ni Pentagone : cette guerre n’est pas pour la liberté, mais pour le pouvoir. Les peuples en paient le prix. Nous refusons l’invasion du Kremlin, le militarisme occidental et les milliards pour les armes.
Notre camp : celui des peuples.
Dans un monde fracturé par les guerres, les occupations et les injustices, défiler en armes sur les Champs-Élysées n’est pas une célébration. C’est une provocation. Un signal envoyé aux peuples : la force avant la paix.
Ce défilé ne célèbre pas la liberté, mais l’ordre militaire. Il n’honore pas la paix, il exhibe des tanks, des missiles, des drones… Comme si le surarmement était un remède aux crises.
Dans le climat actuel, alors que la guerre fait rage en Palestine, en Ukraine, au Sahel ou ailleurs, cette démonstration de force ne fait qu’alimenter les tensions et la haine.
Nous refusons cette glorification des armes. Nous demandons un 14 juillet de solidarité, pas de militarisme.
On nous dit trop jeunes pour comprendre. Mais nous comprenons très bien. Nous avons le droit de penser, de créer, de lutter. Même sans le droit de vote, nous avons celui d’exister politiquement.
Rejoindre L’Aube Rouge, c’est transformer sa colère en action. Collages, vidéos, textes, actions locales : notre voix compte.
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